La condensation résulte d’une augmentation de l’humidité relative jusqu’à 100 %. Deux grandes causes peuvent être à l’origine de ce phénomène :
Ce phénomène physique est très courant, notamment dans les zones humides, les habitations mal ventilées ou les lieux soumis à des variations thermiques importantes.
La quantité de vapeur d’eau que peut contenir l’air dépend directement de la température ambiante. Plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur. Lorsque la température baisse, cette capacité diminue. Si l’air est déjà saturé en vapeur d’eau, une chute de température peut provoquer l’apparition de condensation.
En journée, la température monte, le seuil de saturation augmente, ce qui diminue l’humidité relative.
La nuit, la température chute, le seuil de saturation baisse et l’humidité relative grimpe. Si elle atteint 100 %, la condensation apparaît sous forme de rosée, de buée ou de gouttelettes sur les parois froides.
💡 C’est ce qui explique par exemple la buée sur les vitres le matin ou sur les voitures garées à l’extérieur.
Un point froid est une surface dont la température est plus basse que celle de l’air ambiant. L’humidité présente dans l’air va alors se condenser à cet endroit précis.
Exemples courants :
👉 Ce type de condensation localisée peut entraîner à long terme des moisissures, mauvaises odeurs, voire des dégradations structurelles.
Lorsque de l’eau liquide s’évapore dans un environnement clos, elle fait augmenter l’humidité ambiante jusqu’à atteindre un niveau critique. Si la ventilation est insuffisante, la condensation est inévitable.
Ces apports augmentent rapidement le taux d’humidité dans l’air, notamment si aucune aération n’est prévue.
Ces situations créent un climat humide permanent, favorisant non seulement la condensation mais aussi le développement de champignons et d’agents pathogènes.
L’aération régulière ou l’installation d’une VMC permet de maintenir une humidité ambiante correcte et d’évacuer la vapeur d’eau.