L’eau existe sous trois formes : gazeuse (vapeur), liquide ou solide (glace). Dans l’air ambiant, elle est présente sous forme de vapeur d’eau, à des concentrations variables. On parle alors d’humidité dans l’air, une notion centrale dans de nombreux domaines : construction, météorologie, bien-être, etc.
Lorsque la concentration de vapeur atteint un seuil maximal (appelé point de saturation), elle se transforme en eau liquide. C’est ce qu’on appelle la condensation. Ce phénomène est à l’origine de nombreux problèmes d’humidité dans les bâtiments.
L’humidité relative est exprimée en pourcentage : elle indique la quantité de vapeur d’eau présente dans l’air par rapport à la quantité maximale que l’air peut contenir à une température donnée.
L’humidité absolue, elle, mesure la quantité réelle de vapeur d’eau (en grammes par m³). Ces deux indicateurs sont complémentaires et permettent de mieux comprendre le taux d’humidité dans un environnement.
Exemple : à 20°C, si l’air contient 10 g/m³ de vapeur d’eau et qu’il peut en contenir 20 g/m³ au maximum, l’humidité relative est de 50 %.
Quand la vapeur d’eau se condense, elle forme de l’eau liquide sur les surfaces froides : vitres, murs, plafonds. Cela peut générer :
C’est souvent ce phénomène que l’on appelle "humidité" dans le langage courant.
L’humidité peut être invisible mais avoir des conséquences importantes. Voici quelques outils pour la mesurer :
En cas de doute, il est recommandé de mesurer le taux d’humidité pour éviter les dommages structurels.
Pour prévenir les effets de l’humidité, plusieurs solutions existent :
En cas de condensation récurrente, il peut être utile de calculer le point de rosée pour mieux anticiper les risques.
Il existe des solutions pour contrôler l’humidité efficacement.