La Création de So Sponge

Une Collaboration

So Sponge est né de la collaboration entre deux chercheuses : Mélaz Tayakout, professeure à l’UCBL, et Elsa Jolimaitre, ingénieure de recherche à l’IFPEN.

Leur travail porte sur les alumines de transition, des matériaux poreux à base d’oxyde d’aluminium, couramment utilisés comme supports de phase active en catalyse hétérogène pour les réacteurs chimiques industriels (raffinage, pétrochimie, etc.).

Cependant, ces matériaux possèdent une autre propriété : la capacité de condenser des gaz en dessous de leur pression de vapeur saturante par confinement dans les mésopores.

Elles ont alors envisagé une nouvelle application en détournant cet usage. En exploitant l’affinité de ces solides pour la vapeur d’eau, elles ont décidé d’utiliser leurs propriétés thermodynamiques pour capter cette vapeur via la condensation capillaire.

En mettant ces solides en contact avec l’air ambiant, leur idée était de réguler l’humidité de manière spontanée et sans apport énergétique externe, captant l’eau au-delà d’un certain seuil d’humidité relative et la restituant en dessous—à l’image d’une éponge avec l’eau liquide.

‍

Un Écosystème

Le projet a été sélectionné dans le cadre de l’appel à projets "Tech4Earth", soutenu conjointement par PULSALYS et l'Université de Lyon, permettant ainsi de valider le concept et de déposer un brevet en mai 2021.

Le programme d’incubation de Pulsalys accompagne les projets innovants issus de la recherche académique et de l’enseignement supérieur. Grâce à ce dispositif, So Sponge a bénéficié d’un accompagnement sur mesure, d’un accès à des financements et d’un réseau de partenaires.

Pendant la phase d’incubation en 2022, les deux cofondatrices ont accueilli Guirec Courbon, qui a pris en charge la structuration du projet entrepreneurial, menant ainsi au lancement officiel de So Sponge début 2023.

Ce blog a pour ambition de partager l’évolution du projet dans toutes ses dimensions.

‍